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La compagnie

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©Pierre Cazaux-Ribère

©Pierre Cazaux-Ribère

L'histoire de La Lupa

 

La compagnie La Lupa est née en 2017 de l’initiative de Margot Cazaux-Ribère et Alice Gabrielle, désireuses d’inventer leurs propres outils de travail, en commençant par une structure pour accueillir leurs créations. De ce premier plongeon naît un spectacle s’adressant aux très jeunes enfants et traitant, justement, de la découverte du monde et des différentes formes d’altérités. Particulièrement adapté aux enfants de 0 à 6 ans, Pétale et Pigment est toujours en diffusion.

Par la suite, et commençant à affirmer un goût pour les créations documentées, en lien avec des sujets sociaux et de santé, elles montent en 2019 le spectacle En Veille, s’adressant aux enfants de 4 à 10 ans sur la question de l’usage des écrans numérique.

Pour tirer le fil de cette thématique et dans la volonté de se saisir des outils du théâtre pour créer du lien social, Margot Cazaux-Ribère mène, en 2021, des ateliers de pratique auprès d’adultes concernés par les enjeux de la “fracture numérique”. Cela conduit à la création du spectacle Jamais trop tard qui tourne alors dans plusieurs commune du Haut-Poitou.

Alice Gabrielle et Margot Cazaux-Ribère fabriquent régulièrement des formes de lectures théâtralisées autour de sélections d’ouvrages proposées par des bibliothèques ou associations. Très attachées à la rencontre entre les disciplines, elles ont pour habitude d’avoir recours au chant, aux percussions corporelles et au théâtre gestuel pour construire leurs pièces.

Il est aussi d’usage, chez La Lupa, d’inventer des spectacles qui puissent s’installer partout. Les créations sont donc tout-terrain, adaptables aux boîtes noires comme aux salles de classes, aux places de villages ou aux sentiers de forêts.

 

Nouvelle saison

Pour la saison 2023/2024, la compagnie La Lupa change d’habits. 

Les teintes de La Lupa resteront les mêmes, choisies selon l’envie de créer des spectacles composites qui mélangent les sources et les matériaux. Inventer des figures, des personnages hybrides et observer comment ils se développent dans des contextes tirés du réel. Puiser les inspirations à l’endroit des mythes, de la poésie, de la littérature, des essais scientifiques et puis arranger, assembler, et transformer.

La nouveauté est que La Lupa ira également rencontrer l’endroit de la lisière, de la marge fine entre la fiction et le documentaire. La méthode de l’enquête anthropologique sera exploitée pour observer les différentes modalités de relations que nous entretenons aux autres, à l’environnement, au vivant. Les spectacles seront pensés dans l’objectif de participer à l’élaboration de nouveaux langages, de tisser des liens, d’inventer des patchworks pour permettre une circulation des idées, des esthétiques et des histoires. Aux laboratoires dans lesquels nous créons nos spectacles, viendront donc s’ajouter la matière des récits puisés dans le réel par le biais d’enquêtes, d’entretiens et de rencontres.

 

 

 

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